Valse folle
Tourbillonne
Farandole
Qui étonne
Cœurs qui volent
Déraisonnent
Mois de mai

Flanc à flanc
Même haleine
Des gants blancs
Une traîne
Un élan
Qui entraîne
A jamais

Course folle
Qui ne cesse
Doux Eole
Qui caresse
Nos épaules
Allégresse
Mois de mai

Cheveux fous
Pas pressé
Plis du cou
Embrassés
Deux époux
Enlacés
A jamais

Valse folle




Quelle déraison
D’oser s’extraire
A la cadence des saisons
Et de tout faire
Pour que jamais
Ne jaunisse le printemps

Oh joli mai
Pour qui attend
Que se fende l’horizon
Et nous tremblants
Qui nous grisons
De ciels et nuages blancs

Pages à écrire
Et s’aimanter
Jours à construire
Et cimenter
Vie à bâtir
Et habiter
De nous deux

Savoir que rien jamais
N’est acquis pour la vie
Ne pas s’essouffler mais
Se séduire à l’envi
Tout faire pour que de mai
On ne dévie
Rester deux




Est-ce folie
De se jurer
De s’aimer toute la vie
Et de durer
Dans la ferveur
La foi la fidélité

Douce saveur
Avant l’été
De l’amour dans ses promesses
Rien n’est figé
Tout est tendresse
Comme fer qu’il faut forger

Destin à faire
En s’inventant
Et à parfaire
A chaque instant
Sérieuse affaire
Dans son printemps
Que l’amour

Eviter les ornières
Le mors et l’étrier
Le confort des œillères
L’asphyxie du terrier
Le souci des frontières
Les cris guerriers
Jour à jour


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